jeudi 17 janvier 2008

En lisant en écrivant

Voilà un mois que je n'ai plus écrit. Mais maintenant que j'ai à nouveau un texte affreux à traduire venant de la DG taxud (fiscalité et union douanière) sur la classification dans la nomenclature combinée des filtres optiques (ah oui c'est tout un poème, en allemand qui plus est), cela me donne une envie irrépressible d'écriture...plutôt que de passer des heures inutiles à vagabonder sur facebook ou d'autres plus enrichissantes à flâner entre le blog d'Assouline et les billets de Solé. Je viens de poser pour le cours de portrait des dessinateurs amateurs de la DG traduction. C'est une expérience assez intéressante. Les premières minutes sont étranges, garder la pose, le regard fixe, six paires d'yeux posées sur soi. C'est assez dérangeant, ce sentiment d'inquisition. L'esprit ose à peine s'échapper, de peur qu'on le surprenne. Finalement un certain apaisement s'installe, comme en méditation. Les pensées s'évadent enfin...une petite pause au bout d'une demi-heure...un regard sur les oeuvres en chemin. Puis reprendre la pause une autre demi-heure qui passe beaucoup plus vite. L'un des dessins me plaît beaucoup, j'essaierais d'en faire une photo et de l'envoyer ici.
J'ai enfin terminé Train de nuit pour Lisbonne qui est vraiment excellent (je rêve de découvrir la ville maintenant). Lu ensuite L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon, agréable mais...peut-être l'aurais-je lu avec plus de plaisir à seize ans...Embarquée maintenant dans les mésaventures du petit Chose, il n'est jamais trop tard pour s'abreuver de classiques. J'ai découvert une charmante librairie d'occasion dans une galerie de Bruxelles, y ai fait entre autres l'acquisition (à mon grand regret) des deux premiers épisodes de Doggy bag de Philippe Dijan...les premières pages m'ont donné l'impression de regarder à la télé une série de la profondeur (abyssale?) de Sous le soleil...