lundi 21 avril 2008
dimanche 20 avril 2008
Berlin
Fin de partie bruxelloise, début du voyage. Première halte à Berlin. Je me sens un peu out parmi ses gens tellement in. Trendy, arty, fashion. La touche berlinoise. Un peu marché aux puces, décalé, négligé savamment étudié. Tous ces gens sont tellement cool. Artistes. Ou barmen/maid. A croire que personne ne bosse dans un bureau à Berlin (des architectes à la rigueur peut-être, ça va c'est assez cool d'être architecte). Même les avocats sont artistes à mi-temps. A part observer la foule et les dernières tendances, j'ai aussi mis le nez dans les musées à l'occasion de la biennale d'art contemporain. Heureusement il y a des petits guides explicatifs fort bien faits, parce que la plupart du temps on se retrouve un brin dubitatif devant les oeuvres exposées. Et je me rend compte que ce n'est plus vraiment l'oeuvre en soi qui est importante mais plutôt la démarche, le geste créatif. Après, on put comprendre et ne pas adhérer pour autant. Mais du moins, ça donne à réfléchir, on ne nous fournit plus du beau, du prêt-à-admirer, c'est sûr, mais on nous fait sortir de nos ornières battues. Après deux musées, le Kunst-Werk Institut et la Neue Nationalgalerie, nous nous sommes retrouvées en plein air, Claire et moi, dans le Skulpturenpark, pas un parc du tout en fait, mais une suite de terrains vagues. Où sont éparpillées des oeuvres que les visiteurs dotés de plans cherchent à reconnaître parmi les non-oeuvres pièges. C'est assez drôle et incongru, ça ressemble à une chasse aux trésors. Les gens se rassemblent religieusement autour d'un grand sac en plastique qui traîne, croyant qu'il fait partie de l'expo et puis découvrant que finalement non. L'échafaudage à côté par contre oui. Bon, comme je vous l'ai dit il y a matière à réflexion plus qu'à extase. La dernière pièce était particulièrement réussie, il s'agit d'une vidéo sur une Suédoise qui raconte sa passion sexuelle et amoureuse pour les objets et en particulier pour le mur de Berlin, auquel elle s'est mariée. Elle a plein de reproductions de mini-murs chez elle, qu'elle caresse avec tendresse et promène en traîneau. C'est complètement barré mais génialement filmé.
Pour voir la ville d'en haut sans payer dix euros (Fernsehturm), je suis montée dans la coupole du Reichstag, belle pièce architecturale en soi en plus de la vue qu'elle offre sur la ville. Non loin de là, j'ai visité le mémorial de l'holocauste de Peter Eisenman. Malgré quelques doutes a priori, je me suis enfoncée parmi les stèles de plus en plus hautes et me suis laissée gagner par la solennité et l'émotion que dégage le lieu.
J'ai flâné également au marché aux puces du Mauerpark, immense, institution berlinoise dominicale. J'en ai profité encore pour me repaître du spectacle de la foule berlinoise et de ses accoutrements, en prêtant l'oreille aux musiciens et le coin de l'oeil au faiseur de bulles géantes.
Prochaine halte à Munich après six heures de train. Photos suivent dès que possible.
Pour voir la ville d'en haut sans payer dix euros (Fernsehturm), je suis montée dans la coupole du Reichstag, belle pièce architecturale en soi en plus de la vue qu'elle offre sur la ville. Non loin de là, j'ai visité le mémorial de l'holocauste de Peter Eisenman. Malgré quelques doutes a priori, je me suis enfoncée parmi les stèles de plus en plus hautes et me suis laissée gagner par la solennité et l'émotion que dégage le lieu.
J'ai flâné également au marché aux puces du Mauerpark, immense, institution berlinoise dominicale. J'en ai profité encore pour me repaître du spectacle de la foule berlinoise et de ses accoutrements, en prêtant l'oreille aux musiciens et le coin de l'oeil au faiseur de bulles géantes.
Prochaine halte à Munich après six heures de train. Photos suivent dès que possible.
Inscription à :
Articles (Atom)