jeudi 29 novembre 2007

J'ai testé pour vous 2

La relaxation suédoise
Pour les pauvres traducteurs coincés toute la journée devant leur ordi, des Suédoises donnent un cours de relaxation dans la "salle bleue" du G1 (le bâtiment des Scandinaves, on est organisé géographiquement à la DGT, Scandinavie, Méditerranée et "centre":RU, France, Allemagne et Pays-Bas, et ça ne se mélange pas beaucoup à vrai dire...). Donc j'ai testé le cours ce matin avec AK, ma compagne d'expérimentation. On se met en chaussettes et en rond, et sur fond de musique suédoise
http://www.youtube.com/watch?v=2gAFtqV1BIc,
http://www.youtube.com/watch?v=NXwRfnN60gU et avec les instructions en suédois aussi, on fait des petits mouvements d'échauffement et d'étirement. En fait ça n'a rien de particulièrement suédois (même pas de krisprols à la fin) à part la musique mais ça ne fait rien ça fait du bien de bouger un peu!
Et pour les chansons de Ted Gärdestad, une célébrité dans son pays, l'une s'apelle Eiffeltornet (tour eiffel, donc vous avez vu c'est facile le suédois ;)) ça a l'air gai comme ça mais en fait c'est l'histoire d'un type qui veut sauter de la tour eiffel (bon il espère quand même que ça copine va le retenir). Et l'autre, Sol, Vind och Vatten, voilà la traduction :
Sol vind och vatten är det bästa som jag vet - le soleil, le vent et l'eau c'est ce que j'aime le plus
Men det är på dig jag tänker i hemlighet - mais c'est à toi que je pense en secret
Allez après l'italien, je me mets au suédois...

jeudi 22 novembre 2007

Va-nu-pieds

Incrédule, je suis. Et pieds nus. On m'a volé mes chaussures. Voilà une quinzaine d'années que je fréquente les salles de sport, de gym, de danse et leurs vestiaires. C'est la première fois que je dois repartir en chaussettes...

mercredi 21 novembre 2007

Fin de siècle

Je jetais un oeil sur le programme de la fnac où l'article sur le groupe Elvis Ghettoblaster commence par "Formé à la fin du siècle dernier...". Je me dis "Ouah c'est un super vieux groupe!". Puis "Euh, ils sont encore vivants?". Enfin "Ah le siècle dernier, le 20e siècle quoi...Pas si vieux que ça finalement..."

Ouallonie

J'ai commencé à donner des cours de français aux autres stagiaires et j'avoue que j'y prends beaucoup de plaisir, à tel point que je commence à songer à une reconversion en prof de FLE (français langue étrangère) enfin j'attends de voir si mon enthousiasme des débuts subsistera jusqu'à la fin du stage. Mais en tout cas, je suis obligée de me poser beaucoup de questions sur ma propre langue (pourquoi famille et ville se prononcent différemment, pourquoi les noms en -eur ont parfois un féminin en -euse et parfois en -trice...). Questions qu'on ne se pose habituellement pas, parce qu'on sait que c'est comme ça et pas autrement. Mais quand on doit expliquer pourquoi...
L'une de mes interrogations a porté sur le w, qui se prononce v en France. Sauf pour Wallonie. Enfin en arrivant ici je disais Vallonie, mais je me suis vite faite reprendre par les Ouallons. On dit Ouallonie/ Chaussée de Ouavre (Wavre). Du coup j'en ai discuté ce matin avec l'une de nos nouvelles profs de français (une Ouallone!) qui m'a dit qu'en Ouallonie on disait aussi Ouagon (wagon). Eberluée, je me rends sur un forum ouallon et apprends qu'effectivement tous les w se prononcent oua : Ouécé, BMoué et ouéouéoué (www). J'aime la Belgique(bon apparemment c'est la même chose au Québec). Ca vient de l'influence du néerlandais. En néerlandais le w se prononce oua. (bon désolée je ne sais pas écrire en phonétique d'ailleurs ça me manque pour mes cours). Les deux langues (le néerlandais et le français) s'influencent mutuellement. Si les wallons utilisent savoir au lieu de pouvoir, c'est à cause du néerlandais par exemple. (tu sais me passer le sel? Ben oui évidemment je sais, quelle question!!). Je discutais avec un Néerlandais des différences linguistiques entre le néerlandais parlé aux Pays-Bas et celui parlé en Belgique. Il m'a fait une imitation des deux et la différence est très nette...En Hollande la langue est vraiment très dure, il y a beaucoup de k et de g. En Belgique, c'est beaucoup plus doux (c'est là qu'intervient l'influence du français), il y a plus de ch (voilà pourquoi la pop flamande de l'autre jour ne m'a pas écorchée les oreilles). Donc pour un Hollandais, un Flamand parle néerlandais avec un accent français!
Quelques autres expressions belges : à tantôt (pour à tout à l'heure), tu me dis quoi (tu me tiens au courant ou même juste tu me diras), c'est fort long, la couque au chocolat (pain au chocolat), le GSM (téléphone portable).
J'essaie de faire un effort pour certaines choses (demander une couque par exemple) mais je n'arrive pas encore à dire septante de manière naturelle...ça me demande encore un petit temps de réflexion...

dimanche 18 novembre 2007

Concert


http://www.myspace.com/thenational
Lundi dernier, je suis allée voir un groupe de rock en concert avec AK** à l'AB*, The National. C'était très bien, la salle est vraiment agréable, pas trop grande, juste comme il faut. Et j'ai beaucoup aimé la première partie aussi, un Canadien charmant, qui joue du piano, de la guitare et de l'harmonica et chante aussi...Il s'appelle Hayden : http://www.myspace.com/hayden.

*Ancienne Belgique
**voir article J'ai testé pour vous...

Bruxelles by night


La place de Brouckère et la Grand Place

Rotterdam



mercredi 14 novembre 2007

J'ai testé pour vous...

Eurobike et la pop néerlandaise
et si si il y a un lien. Donc le concept eurobike (la marque déposée est de moi, pas encore déposée en fait), c'est une flotte de vélos mis à disposition des fonctionnaires de la Commission (et des stagiaires aussi) pour voguer d'un bâtiment à l'autre (c'est bon pour la santé et pour la couche d'ozone). Au départ je pensais, bon à quoi ça sert si on peut pas s'en servir pour rentrer chez soi mais finalement il y a des occasions où l'eurobike trouve son utilité. Lundi par exemple, déjeuner d'affaire avec ma troupe de profs de français (je dis ma troupe parce que c'est moi le chef;) enfin la coordinatrice) au Berlaymonster (Berlaymont, le plus gros bâtiment de la commission). Le temps était magnifique, pour une fois à Bruxelles, ça se fête, j'ai donc, sur les conseils de ma collègue suédoise Anna-Karin (je mentionne son nom car ça va être un personnage récurrent dans la suite de l'histoire), emprunté un eurobike et youhou c'est parti! Bon en fait c'était plutôt oulala ça monte que youhou, mais bon ce qu'il y a de bien avec les montées c'est qu'après il y a toujours une descente (un jour ou l'autre). Donc 15 minutes chrono arrivée au berlaymont (au lieu de 30 min en bus). Même pas essouflée (à peine).
Et rebelote ce midi. C'est là qu'intervient la pop néerlandaise (flamandepour être précise). Journée magnifique (encore, mais dis-donc il fait toujours beau à bruxelles!) AK et moi enfourchâmes donc nos bicyclettes européennes pour nous rendre à la fnac écouter le concert de Fixkes. Et là ce fut vraiment youhou!! mais dis-donc ça descend beaucoup et tout le temps, ça va être horrible le retour...Arrivées pile poil à temps pour écouter nos trois ptits flamands (des stars apparemment, vu le public venu en masse). Finalement la langue n'écorche pas tant les oreilles, ça se laisse plûtot bien écouter...http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=39419218 je vous laisse juger.
Le retour fut un peu difficile, je manque d'entraînement. Mais finalement moins pire que je n'aurais imaginé et ça fait du bien de prendre un peu l'air!

jeudi 8 novembre 2007

La physique des catastrophes

Je vais encore faire soupirer Anne et Aline en vous recommandant un autre excellent bouquin offert par ma meilleure fournisseuse (merci Julie!). La physique des catastrophes est le premier roman de Marisha Pessl, une Américaine. Je l'ai lu en français et félicite la traductrice (on ne félicite jamais assez les traducteurs) Laetitia Devaux, parce que je n'ai jamais eu l'impression de lire une traduction (et pourtant j'ai le regard acéré maintenant). La narratrice, Bleue, est une adolescente bringuebalée de ville en ville par son père, universitaire érudit et grand séducteur de Sauterelles. Lors de son année de terminale elle se lie avec un groupe de lycéens étranges qui se retrouvent régulièrement chez une prof fascinante et mystérieuse. Un épisode tragique est annoncé dès les premières pages mais ne se produit qu'au milieu du livre; dans la seconde partie Bleue mène l'enquête pour élucider le mystère. L'histoire me rappelle le Maître des illusions de Donna Tartt (également excellent): même constellation de personnages, événement tragique annoncé de même dès le début...Le genre de livre qui donne envie de lire vite s'en s'arrêter pour connaître le fin mot de l'histoire mais qu'on a aussi envie de savourer et de ne jamais finir tellement c'est bien écrit. Car comme l'annonce la 4ème de couverture, l'auteur est une "conteuse-née", qui écrit avec "verve et brio"...Bonne lecture!