Belga night

Dernière semaine, dernières frites, dernière kriek...

C'est ma dernière semaine à Bruxelles et il est temps de faire mes adieux à la ville et aux amis que j'y laisse. Hier midi dernier tandem franco-allemand avec Daniel, un de mes anciens "élèves". Déjeuner typiquement belge: frites de chez Antoine, place Jourdan, dégustées dans un des cafés de la place, frites-friendly, pour s'abriter de la pluie, typiquement bruxelloise...
Le soir, dernier cours de danse et grosse déception, ma super prof japonaise n'est pas là...snif, j'adorais ce cours!! Du coup c'est une remplaçante, belge, qui assure le cours. Mais c'est moins bien. Le seul truc marrant c'est qu'elle a un accent belge bien appuyé et l'enthousiasme d'une présentatrice météo. Bon. Pour essuyer la déconvenue, je retrouve les quelques amis que j'ai pu réunir (ceux qui n'ont pas de migraines ou de pb de chauffage...) au café Belga, place Flagey, dans l'immeuble paquebot qui abritait la maison de la radio. Natassa, Tsvétomir, Ana, Anna-Karin et Alessio. Une Grecque, un Bulgare, une Croate, une Suédoise et un Italien. Bruxelles la cosmopolite.
C'est le moment d'une dernière kriek. Et pour les statistiques, alors que font-ils ces jeunes européens polyglottes qui restent dans la capitale européenne après leur stage? Dans cette capitale que les touristes ont élu "most boring capital of Europe"...
Natassa a trouvé un poste d'intérimaire pour 6 mois dans une agence exécutive de la Commission. Elle fait un peu un boulot de comptable et ne se sent pas vraiment à sa place vu qu'elle a une formation de linguiste et qu'elle s'apprête à retrouver un poste de prof d'anglais de retour à Athènes. Tsvétomir a un contrat de 6 mois à la DG élargissement où il a fait son stage. Ana, ma coloc, termine son stage dans une agence de consulting italo-croate et a obtenu un contrat de 10 mois pour la suite. Anna-Karin a trouvé un boulot de quelque chose qui ressemble aussi à de la comptabilité. Elle a essayé de m'expliquer en quoi consiste son boulot, mais j'avoue que ce n'est toujours pas très clair pour moi. Et Alessio a été embauché comme contractuel à la DG Aidco (aide au développement) mais ne commence qu'en juin. Ce n'est qu'un petit échantillon, je ne sais pas quel pourcentage d'anciens stagiaires reste à Bruxelles ni pour combien de temps mais j'ai l'impression que beaucoup restent. Parce que c'est plus facile de trouver du boulot ici. Mais aussi parce que Bruxelles n'et pas cette "boring capital". Peut-être seulement pour les touristes. Et encore. Je n'ai jamais eu l'impression que mes visiteurs s'y soient ennuyés. (les visiteurs en question peuvent envoyer leurs réactions!) Le futur coloc d'Ana, un néerlandais, me disait même que lui préfère Bruxelles à Paris. Je ne veux pas trancher. Paris est une ville superbe mais. C'est vrai qu'à Bruxelles, j'ai l'impression que tout est plus accessible parce que c'est plus petit. Peut-être aussi l'impression qu'elle est plus vivante, plus vraie, pas juste une belle façade touristique. Le point positif, c'est qu'on peut passer rapidement de l'une à l'autre.

Piolalibri

Mon QG italien fêtait son premier anniversaire mardi, ce fut l'occasion d'un concert de rock d'un groupe français avec un nom à coucher dehors: Lala power Mandchester Fever www.myspace.com/lalapower
et de faire découvrir le lieu à mon hôte brésilienne, Renata. Et de lui faire goûter le Brachetto, un vin rosé, pétillant et sucré (miam:)).

Women are heroes!

Bruxelles sous la neige

Depuis que je suis petite, je rêve toujours de me réveiller le matin de Noël et que tout soit blanc. Mon rêve s'est rarement réalisé. Mais aujourd'hui, ce n'est pas du tout Noël, plutôt Pâques, ou presque...je me réveille vers 8h40, j'entrouvre les rideaux comme tous les matins, pour jeter un oeil au ciel. Plutôt bleu ce matin. Puis mon regard tombe sur la cour et là, ô surprise et joie, tout est recouvert de neige! Je saute du lit, cours dans la cuisine, pousse des petits cris de joie et sautille...Croise ma coloc espagnole qui ne comprend pas du tout un tel débordement de liesse. "i don't know why you're so happy, it's so cold!". Elle ne comprend pas?? Mais c'est tellement beau et excitant! Vite, vite je m'habille bien chaudement, bottes, gants, bonnet et appareil photo. J'achète un pain au chocolat et en route pour le parc! La neige sublime tout, tout a l'air neuf et différent. Les pauvres magnoliers en fleur n'ont pas échappé à la parure virginale. Les enfants ont sorti les luges. Le parc est vallonné et semble avoir été étudié pour! Bonshommes de neige et batailles de boule de neige. Tous ces petits Calvin font-ils l'école buissonnière? Moi, je regrette de ne pas avoir de luge. Mais je me console en marchant dans la neige fraiche qui craque sous mes pas. Et en humant l'odeur de la neige. Dommage qu'elle fonde si vite!

Amsterdam

Mon voyage à Amsterdam a plutôt mal commencé. Pourtant je suis bien organisée, j'ai toujours peur de rater mon train, alors bien sûr j'étais bien en avance à la gare. 9h19, quai numéro 5, je monte dans le train. Arrivée à Brussels Airport, je suis un peu suspicieuse. Surtout que le train est presque vide. Arrivée à Louvain je suis désespérée. J'interroge le chauffeur qui me dit que non effectivement ce train ne va pas à Amsterdam. Je n'ai plus qu'à reprendre un train pour Bruxelles. Dans mon malheur, j'ai un peu de chance, le prochain train pour Amsterdam est en retard donc j'ai le temps de le prendre. Et là, deuxième malchance, j'entreprends d'écrire un message à mon hôte mais je m'aperçois que je n'ai pas son numéro (moi la fille super organisée!!). Appel à l'aide: Anna-Karin, Audrey, Sarah, Flora...branle-bas de combat. Finalement merci à Sarah, la plus rapide à répondre, qui va fouiller ma boite mail pour dénicher le fameux numéro de Takis. Un grec qui m'héberge pour deux jours. Je lui envoie un message pour lui dire que je vais être en retard, que je me suis trompée de train (là il se dit mais c qui cette débile?). Oups.


Bon finalement me voilà arrivée à bon port, c'est le cas de le dire. Il neige. Takis m'emmène déjeuner et me montre la ville. Le ciel se dégage. Je pense que je vous ai tous déjà parlé des sites hospitality club et couchsurfing. J'ai beaucoup accueilli de voyageurs par ce biais mais c'est la première fois que je suis accueillie par quelqu'un. Et quel accueil!! Ca change complètement le voyage. Takis me traite comme une princesse, mieux, comme une amie ou une petite soeur! C'est un poète et chanteur grec (qui travaille chez canon à ses heures perdues), il me chante quelques unes de ses chansons, me fait la cuisine...et me masse les pieds !
Samedi soir, son petit frère Yannis vient dîner avec nous. Il est très drôle et bavard. Il a des yeux malicieux et un rire de petit garçon. Et beaucoup d'histoires à raconter. Sur la folie d'Amsterdam et la beauté des îles grecques. Ils me donnent envie d'aller là-bas à force de me parler de la mer et du soleil, de l'hospitalité des habitants. Le soir tombe, on boit du vin et on fume quelques joints (c'est Amsterdam, ça fait partie du folklore local quand même). On regarde la neige tomber à travers les grandes fenêtres-cinéma de Takis. On voit passer des cyclistes-hommes de neige.

Le lendemain je rencontre Renata, une couchsurfeuse brésilienne que je vais accueillir à Bruxelles cette semaine. On fait un tour en bateau avec Julianne, l'Allemande qui l'accueille. Et on arpente la ville, on visite une expo d'art contemporain très étrange et le vieux et beau théâtre tuchinscky transformé en cinéma. Il neige toujours. Ou grêle, ou pleut. C'est selon.

Amsterdam est une ville étrange. Un grand village, avec des petits bancs devant chaque maison, des fleurs partout et des vélos bien sûr. Une ville quadrillée de canaux où flottent des bateaux-maisons. Des tas de touristes. Des prostituées dans leurs vitrines.

Les maisons sont penchées. Construites sur pilotis. Et en haut, il y a des poutres qui dépassent avec un crochet pour pouvoir accrocher une poulie et monter, autrefois les marchandises, aujourd'hui les meubles lors des déménagements. Les escaliers sont en effet beaucoup trop raides et étroits (très très raides!!) pour pouvoir faire passer des meubles.
Toutes mes photos sont sur facebook:
http://www.facebook.com/album.php?aid=45594&l=a3005&id=731086214


http://www.facebook.com/album.php?aid=45597&l=77f7e&id=731086214

En tout cas je suis prête à me faire héberger à nouveau pour mes prochains voyages, c'est vraiment agréable de rencontrer des gens en même temps qu'on visite une nouvelle ville. Je ne sais pas si j'apporte autant aux gens que j'accueille chez moi. J'espère que oui.

Il neige encore à Bruxelles...je suis un peu nostalgique à l'idée de quitter cette ville bientôt, mais heureuse à l'idée de celles qu'il me rester à visiter!

Women are heroes!

http://www.womenareheroes.be/
C'est le titre d'une très belle expo de photos grand format sur les murs de Bruxelles. Il s'agit de portraits de femmes africaines, patientes de MSF. En train de faire la grimace!
Elles ont toutes vécu des histoires assez terribles, que vous pouvez lire sur le site. Le photographe a voulu rendre hommage à leur courage face aux situations difficiles qu'elles ont connues et montrer à quel point elles sont encore vivantes en leur demandant de faire la grimace!
Sur le site, on voit aussi des vidéos de la pose des photos sur les murs...assez impressionnant...les supports ne sont pas vraiment lisses et le format est tellement gigantesque! En tout cas, en ville, on ne peut pas les rater! L'expo est là jusqu'au 8 avril, après elle va bouger je crois, peut-être chez vous!!

BD

Quelques ajouts à ma collection...le reste est là : http://www.facebook.com/album.php?aid=44934&l=f4713&id=731086214
je n'en ai que 16 sur ...42!! Il va falloir revenir...

Bruxelles la charmeuse,

Bruxelles l'ensorceleuse...
après cinq mois passés à Bruxelles, j'ai succombé à son charme...et décidé d'y rester un de plus. Je suis même chaque jour en train de penser que je pourrais peut-être revenir ici pour chercher du boulot...C'est une ville au charme discret, rien de tapageur, pas une ville-musée, ce n'est pas Paris, Rome ou Florence. Certains disent qu'elle est laide. Moi je la trouve très belle, ses hautes maisons étroites en brique rouge ou grise, aux bow-windows, aux décorations en fer forgé, sgraffites et mosaïques Art nouveau ne manquent pas d'élégance. Elles ont même l'air un peu hautaine. Pourtant elle n'est pas fière, cette ville, plutôt humble et sereine et accueillante. On dit que les chantiers la défigurent. C'est vrai qu'elle n'en manque pas. Place Flagey, Saint-Josse, Schuman, ils fleurissent un peu partout. Mais ils sont signes que la ville bouillonne, est en perpétuelle évolution, vit, change. Dans les années 70 on a utilisé le terme de bruxellisation pour désigner une urbanisation chaotique et peut-être parfois on peut avoir l'impression que Bruxelles, c'est le chaos, en effet. Les pavés des trottoirs sont branlants, la végétation sauvage s'infiltre un peu partout, la ville est boueuse, c'est la jungle, un peu, Bruxelles. Mais c'est autant (surtout) pour ses défauts que je m'attache à cette ville. Je n'aime pas les villes lisses et parfaites. De même c'est pour ses défauts que j'étais tombée amoureuse de Marseille (avec sa chaleur, les grèves des transports et des éboueurs, les poubelles qui brûlaient et les odeurs qui allaient avec...). De plus, à Bruxelles je découvre chaque jour un nouveau lieu culturel, un nouveau café, un nouveau mur de BD...Elle n'a pas fini de m'étonner.
Certains disent qu'il fait toujours un sale temps à Bruxelles. Et moi, depuis les premiers jours, je prends sa défense. C'est vrai que parfois il pleut, il vente. Certes. Mais ça arrive aussi à Paris ou à Nantes. Et ailleurs. On oublie de parler du soleil de Bruxelles, c'est pourtant un phénomène météorologique observable assez fréquemment et régulièrement. Celles qui sont venues me rendre visite pourront le confirmer. Et puis peut-être aussi que la pluie lui va bien finalement, j'ai un ami grec qui trouve que Bruxelles n'est jamais si belle que quand elle ruisselle... Le seul reproche que je consens à lui faire concerne le sous-développement des transports en commun, du métro en particulier. Mais l'avantage, c'est que cela m'aura poussée à beaucoup arpenter ses rues à pied. Et puis il y a ses vieux petits trams jaunes tout étroits, ils grincent et leurs marches sont très hautes, pas pratiques pour les poussettes et les vieux mais...ils sont tout à fait pittoresques et offrent le meilleur poste d'observation sur la ville en mouvement.
Avant de partir, je me suis lancée dans un petit reportage photographique. Vous pouvez voir déjà les premières photos à cette adresse. Le reste arrive!
http://www.facebook.com/album.php?aid=44926&l=0ed56&id=731086214

Musique

Ayant beaucoup de temps libre maintenant...je ne rate plus un seul des concerts de la fnac qui sont une bonne occasion de découvrir des artistes belges. J'ai ainsi pu écouter Blue velvet, un groupe de rock qui rejouait le soir même lors du festival Boutik rock au Botanique (photo), 4 jours de concerts, 7 groupes chaque soir pour 7 euros! Passage d'une salle à l'autre, de la Rotonde à l'Orangerie. Mes préférés : Elvy (http://www.myspace.com/elvymusic), et on peut télécharger son album là :http://www.elvy.be/, ce n'est pas vrt du rock c'est assez tranquille, Blue velvet donc http://www.myspace.com/bluevelvetbe et Puggy http://www.myspace.com/puggyband, rock avec petites touches orientales, on voit qu'ils ont l'expérience de la scène, le public est conquis et en redemande!

Pour la suite à la fnac, Mint :http://www.myspace.com/wearemint, indierock il paraît, j'avoue que les styles musicaux c'est une peu du chinois pour moi, si qln peut me donner un cours un jour...

Hier soir découverte d'un nouveau lieu branché et estudiantin : le tavernier (http://www.le-tavernier.be/presentation.html) très sympathique, grande terrasse (vivement l'été...), public jeune évidemment c'est le quartier de l'ULB, la fac bruxelloise, qui peut se coucher à pas d'heure le mercredi soir (mais nous aussi ex stagiaires nouveaux chômeurs!! sauf ma pauvre Ana qui bosse encore mais nous suit qd mm :))
Tous les mercredi soirs, concert donc, 5 euros pour la carte de membre et après c'est gratuit!
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=97547876
Hier, concert de Cléo, soul aux influences funk, hip-hop (je cite, je n'ai pas accru mes connaissances en deux lignes), en tout cas, ça sonne bien et c'est parfait pour onduler, une bière à la main, ouais vous n'allez pas me croire, je me mets à la bière!!, j'ai enfin sauté le pas de la kriek à la "vraie" bière, une peu réticente encore certes, mais il faut bien, le vin est tellement mauvais en général...sauf...

à la Piolalibri (http://www.piolalibri.be/)
librairie-piola (La « Piola », ancien terme piémontais signifiant bar à vin est, pour les italiens, un endroit synonyme d’accueil chaleureux, de professionnalisme et d’amour du bon vin.)
Miam!! Vins excellents donc et aperitivo à l'italienne, offert tous les soirs avec le vin: olives, patates, salade de pâtes, haricots etc...double-miam!!
Et là aussi il y a des concerts : apéro jazz tous les mardis, que je n'ai pas vrt encore eu le tps d'apprécier à cause de mes cours de français mais je compte bien me rattraper maintenant!
Il y a aussi des conférences de temps en temps. L'un de mes endroits préférés à Bruxelles, un bout d'Italie à une distance raisonnable à pied de chez moi (moins de trente minutes!)

Enfin il y a de la musique irlandaise traditionnelle tous les 2e mardi du mois au James Joyce, un pub pas trop loin de chez moi non plus, pas trop enfumé. Et j'ai un faible pour la musique irlandaise, sa convivialité, tous les musiciens (amateurs j'imagine)peuvent se joindre au groupe qui s'installe autour d'une longue table et se lance dans des improvisations.

C'est aussi ce que j'aime à Bruxelles, son cosmopolitisme, pouvoir passer en une soirée et quelques pas de l'Italie à l'Irlande et de l'Irlande à l'Espagne (à la Bodeguilla, charmant et discret petit bar à tapas, en passe de devenir l'un de mes nouveaux QG, surtout que je vais pouvoir me mettre à l'espagnol avec ma nouvelle coloc, les bases au moins pouvoir commander un verre de sangria et une assiette de patatas bravas :)). Paris est censée être cosmopolite aussi mais j'ai l'impression que les nationalités se retranchent plus dans leurs rangs et que Bruxelles est une ville où les mélanges se font plus naturellement. Je n'ai par exemple jamais l'occasion de parler anglais à Paris, ce que je fais tous les jours ici, un peu d'allemand aussi et d'italien parfois.

Museumnightfever

Samedi 1er mars: première nuit des musées bruxelloise! Votre envoyée spéciale dans la capitale européenne était là pour tester! D'abord petite frayeur organisationnelle, rapport à ma propre organisation et à celle du festival. Pour moi qui ai l'habitude de faire les choses en solo, ciné, théâtre, musée, par flemme organisationnelle et parce que les gens sont souvent si difficiles à décrocher de leur bière/TV/match de foot...pour une fois j'avais remué des foules : ma coloc Ana, une copine bretonne (j'insiste elle tient à son statut) Marie-Emilie, une hôte australienne, Julie et sa copine Mary, plus notre nouvelle coloc espagnole, Raquel, qui malheureusement n'avait pas réservé sa place à l'avance et a donc dû renoncer face au trop grd succès de l'événement already sold out. (Je ne vais pas faire ici de disgression sur les incursions anglaises dans mon langage, j'ai peur de me perdre, n'ayant pas la maîtrise d'un Laurence Sterne dans ce domaine, j'y reviendrai donc plus tard) Je fais une première tentative d'entrée au musée des instruments de musique (MIM pour les intimes, cf photo) et me fais renvoyer vers le musée Bozar, pour échanger mon billet d'entrée contre un bracelet...je me dis ouah ça commence bien, super l'organisation. Heureusement les musées sont presque tous regroupés dans le même coin à Bruxelles...J'arrive à Bozar, queue immense, on ne sait pas si les gens font la queue pour acheter une place ou pour échanger la précieuse place en question contre le fameux bracelet. Les deux en fait. Suite à l'annonce que plus de place finito, les imprévoyants font place nette, queue entre les jambes et l'obtention du désiré bijou de papier s'avère plus facile et rapide que je ne l'avais craint. Pendant ce temps, je passe coups de fil et envoie textos pour expliquer les méandres de la situation à mes compagnes retardataires. Je finis par pénétrer seule dans l'antre de la musique, parée du bracelet, tête haute, parmi les envieux au poignet dénudé...Et me retrouve au milieu d'une fanfare dont les musiciens sont accrochés au plafond. Joyeuse entrée où l'on s'attarde avant de se munir d'un casque pour visiter les salles du musée. En se plaçant devant chaque instrument on peut écouter le son de celui-ci. C'est très ludique et instructif, surtout pour une profane comme moi. Plaisir des yeux et des oreilles. Les instruments sont de vraies oeuvres d'art parfois extrêmement originales. A visiter donc, même hors nuit des musées. (http://www.mim.fgov.be/home_fr.htm)
Entre temps je retrouve Ana. Je m'arrache les cheveux au téléphone parce que Marie-Emilie ne sait toujours pas où est le musée en question, ni ce qu'est le Mont des Arts...après 5 mois à Bruxelles!! Pour sa défense, elle n'est pas la première à me sidérer par son ignorance de la ville...pourtant elle habite en plein centre, à deux pas de la grand Place. Retrouvailles enfin autour d'un concert (Transit :http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=49988038). Pas vrt mon style de musique, donc qui m'aime me suive, en route pour le Bozar! (http://www.bozar.be/home.php?bozar=expo& )et l'expo Paul Klee, artiste que je découvre, je n'en connaissais que les tableaux "en points"...et le reste, bcp de dessins, entre autres, me plaît énormément.
Ensuite, un peu fatiguées, retour dans le hall du Bozar, où un artiste peint le corps nu d'une femme: bodypainting en bon français donc...
Sans prendre le temps de souffler, en route pour le musée Belvue (http://www.musbellevue.be/home.php?la=fr), musée de l'histoire de la Belgique. Place au spectacle : beatbox, violoncelliste et breakdancer...Puis descente sous les voûtes du musée archéologique (http://www.musbellevue.be/bellevue_coudenberg.php?la=fr), où nous retrouvons des forces pour danser aux sons trip-hop fusion (ouais comme ça, c pas très parlant, pour moi non plus, et surtout je n'aurais pas pensé que ça me plairait, alors qu'en fait oui, comme quoi, tjs venir sans a priori, oreilles grandes ouvertes) de Clan d'Estinnes (http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=152488823)Et le lieu est vraiment super pour un concert, c'est très berlinois pour moi, enfin c'est comme ça que j'imagine les soirées berlinoises.
J'ai depuis découvert ce qu'était un VJ : Visual Jockey, l'équivalent en image donc du DJ...Thx Ana!! Là, vraiment fatiguée et grelottante (il fait pas chaud dans la cave!!), Marie nous abandonne. Après le concert, nous trouvons encore l'énergie (mais où donc?) de retourner au Bozar pour l'after party où nous retrouvons (enfin!!) nos deux Australiennes!!
Vers 2h du matin retour à la maison en Noctis (les bus de nuit bruxellois qui roulent jusqu'à 3h du matin les vendredi et samedi et coûtent 3euros en plus de l'abonnement mensuel..no comment!) mais la bonne nouvelle c'est que le fameux bracelet de la nuit des musées sert également de sésame pour prendre le bus. (bracelet qui coûtait 6 euros pour les jeunes veinardes de moins de 26 ans et 9 pour les vieux, hihi)
Bilan extrêmement positif donc, pas trop de monde dans les musées, juste la queue au MIM pour ceux qui ont arrivés un peu tard, mais pour les prévoyants comme moi arrivés dès 19h pas de pb (rôdée aux événements parisiens qui draînent les foules et aux longues attentes parisiennes qui en résultent, j'ai bien assimilé le principe du premier arrivé premier (et mieux) servi!!, de la réservation etc., moi qui ne suis pas une as de la planification, j'ai qd mm fait qlq concessions à la spontanéité). Nuit beaucoup plus intéressante et plus festive que son homologue parisienne qui ne consiste en fait qu'à ouvrir les musées gratuitement et la nuit, mais sans ou avec très peu d'activités extraordinaires. Félicitations donc à Bruxelles l'inventive!