dimanche 16 décembre 2007

Les parapluies de Bruxelles



Café central


My favorite café in Brussels...
un endroit très sympa et chaleureux (très gai comme dirait nos amis belges ;), ce qui n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle des clients...), où on projette des films le dimanche soir, selon les (bons) goûts du propriétaire. J'y ai déjà vu La chambre du fils, Mort à Venise et La comtesse aux pieds nus. L'écran est au fond de la salle, on s'assoit sur des chaises en bois (qui n'ont certes pas le confort moelleux des sièges de cinéma). On se sent un peu comme à la maison, on peut boire une petite tisane (ou une bière hein c'est selon ses goûts) mais c'est quand même plus convivial que d'être chacun chez soi devant sa télé (en plus il n'y a pas de pub!).
En semaine il y a aussi des DJs et parfois des concerts, mais je n'ai pas encore testé.

dimanche 9 décembre 2007

jeudi 6 décembre 2007

Plaisirs d'hiver II



Plaisirs d'hiver




Hier soir AK et moi avons testé la patinoire bruxelloise. La place Sainte-Catherine est sur son 31 pour Noël, pleine de lumières, des arbres aux pavés. Il y a un joli carrousel, les montures sont au choix: fusée, dragon, montgolfière, escargot, dinosaure ou même squelette de dino volant (ça doit avoir un nom ces bêtes là mais pour le moment ça m'échappe) et un dragon géant et visitable qui fait des bruits bizarres. Il y a du vin chaud, plein de bonnes choses à manger et de bonnes odeurs. On commence par prendre des forces avant de s'élancer sur la piste en compagnie de Yanis, un pauvre grec pas du tout né sur des patins...qui n'a pas trop lâché la barricade, si ce n'est le temps d'aller mordre la glace. Le problème c'est qu'il ne faisait pas assez froid (12°c, canicule!!) donc la patinoire ressemblait à une flaque géante, alors évidemment ça glisse! En plus les patins n'étaient pas super, mais le point positif c'est qu'il n'y avait pas foule. En tout cas on s'est bien amusées quand même...Yanis, beaucoup moins je crois...C'est drôle c'est la deuxième fois que je fais du patin avec un Grec nommé Yanis, la dernière fois c'était à Budapest et c'était à peu près aussi laborieux...
De retour sur la terre ferme, j'ai failli rejouer Alice au pays des merveilles en disparaissant dans un trou. Je voulais faire une super photo artistique des reflets sur la patinoire donc je me rapprochais sans regarder par terre et tout à coup....pffff....je me suis sentie tomber d'un coup. Ma jambe gauche s'est enfoncée dans un trou et c'était horrible cette sensation de se faire engloutir. En plus les deux autres étaient un peu plus loin et ne se sont rendus compte de rien. AK pensait que j'étais accroupie pour prendre une photo alors que j'étais en train de disparaitre sous terre. Bon heureusement je m'en suis sortie saine et sauve, avec juste une petite égratignure au genou...c'est dangereux le métier de photographe...
Pour nous remettre de nos émotions, nous avons repris un petit Glühwein et j'ai traîné mon monde vers la Grand place pour voir les illuminations de Noël. Et ouahou ça valait vraiment le coup, on ne rigole pas à Bruxelles. Un vrai spectacle son et lumière. Malheureusement mon appareil photo s'est mis en grève à ce moment là. AK a sauvé la situation (donc je mettrais bientôt ses photos en ligne). Je serais bien restée des heures à regarder les lumières, j'étais un peu hypnotisée...

Ré-apparition

J'ai eu droit à une nouvelle représentation d'un laveur de carreau ce matin. Mais un laveur intérieur arrivé par voie terrestre donc beaucoup moins impressionnant, je l'avoue. Quand même, je suis restée mains en l'air (au-dessus du clavier) le temps de le regarder faire. Je suis en mal de distraction, c'est vrai. Un rien m'amuse, et oui. Mon laveur n°2 n'avait certes pas la grâce du premier et ses acrobaties se sont limitées à une escalade de mes rebords de fenêtres. Mais le geste est aussi précis et sûr. Mes vitres sont impeccables, je peux m'y mirer et me faire des grimaces (non, j'en rajoute, je ne m'ennuie pas à ce point là...).

jeudi 29 novembre 2007

J'ai testé pour vous 2

La relaxation suédoise
Pour les pauvres traducteurs coincés toute la journée devant leur ordi, des Suédoises donnent un cours de relaxation dans la "salle bleue" du G1 (le bâtiment des Scandinaves, on est organisé géographiquement à la DGT, Scandinavie, Méditerranée et "centre":RU, France, Allemagne et Pays-Bas, et ça ne se mélange pas beaucoup à vrai dire...). Donc j'ai testé le cours ce matin avec AK, ma compagne d'expérimentation. On se met en chaussettes et en rond, et sur fond de musique suédoise
http://www.youtube.com/watch?v=2gAFtqV1BIc,
http://www.youtube.com/watch?v=NXwRfnN60gU et avec les instructions en suédois aussi, on fait des petits mouvements d'échauffement et d'étirement. En fait ça n'a rien de particulièrement suédois (même pas de krisprols à la fin) à part la musique mais ça ne fait rien ça fait du bien de bouger un peu!
Et pour les chansons de Ted Gärdestad, une célébrité dans son pays, l'une s'apelle Eiffeltornet (tour eiffel, donc vous avez vu c'est facile le suédois ;)) ça a l'air gai comme ça mais en fait c'est l'histoire d'un type qui veut sauter de la tour eiffel (bon il espère quand même que ça copine va le retenir). Et l'autre, Sol, Vind och Vatten, voilà la traduction :
Sol vind och vatten är det bästa som jag vet - le soleil, le vent et l'eau c'est ce que j'aime le plus
Men det är på dig jag tänker i hemlighet - mais c'est à toi que je pense en secret
Allez après l'italien, je me mets au suédois...

jeudi 22 novembre 2007

Va-nu-pieds

Incrédule, je suis. Et pieds nus. On m'a volé mes chaussures. Voilà une quinzaine d'années que je fréquente les salles de sport, de gym, de danse et leurs vestiaires. C'est la première fois que je dois repartir en chaussettes...

mercredi 21 novembre 2007

Fin de siècle

Je jetais un oeil sur le programme de la fnac où l'article sur le groupe Elvis Ghettoblaster commence par "Formé à la fin du siècle dernier...". Je me dis "Ouah c'est un super vieux groupe!". Puis "Euh, ils sont encore vivants?". Enfin "Ah le siècle dernier, le 20e siècle quoi...Pas si vieux que ça finalement..."

Ouallonie

J'ai commencé à donner des cours de français aux autres stagiaires et j'avoue que j'y prends beaucoup de plaisir, à tel point que je commence à songer à une reconversion en prof de FLE (français langue étrangère) enfin j'attends de voir si mon enthousiasme des débuts subsistera jusqu'à la fin du stage. Mais en tout cas, je suis obligée de me poser beaucoup de questions sur ma propre langue (pourquoi famille et ville se prononcent différemment, pourquoi les noms en -eur ont parfois un féminin en -euse et parfois en -trice...). Questions qu'on ne se pose habituellement pas, parce qu'on sait que c'est comme ça et pas autrement. Mais quand on doit expliquer pourquoi...
L'une de mes interrogations a porté sur le w, qui se prononce v en France. Sauf pour Wallonie. Enfin en arrivant ici je disais Vallonie, mais je me suis vite faite reprendre par les Ouallons. On dit Ouallonie/ Chaussée de Ouavre (Wavre). Du coup j'en ai discuté ce matin avec l'une de nos nouvelles profs de français (une Ouallone!) qui m'a dit qu'en Ouallonie on disait aussi Ouagon (wagon). Eberluée, je me rends sur un forum ouallon et apprends qu'effectivement tous les w se prononcent oua : Ouécé, BMoué et ouéouéoué (www). J'aime la Belgique(bon apparemment c'est la même chose au Québec). Ca vient de l'influence du néerlandais. En néerlandais le w se prononce oua. (bon désolée je ne sais pas écrire en phonétique d'ailleurs ça me manque pour mes cours). Les deux langues (le néerlandais et le français) s'influencent mutuellement. Si les wallons utilisent savoir au lieu de pouvoir, c'est à cause du néerlandais par exemple. (tu sais me passer le sel? Ben oui évidemment je sais, quelle question!!). Je discutais avec un Néerlandais des différences linguistiques entre le néerlandais parlé aux Pays-Bas et celui parlé en Belgique. Il m'a fait une imitation des deux et la différence est très nette...En Hollande la langue est vraiment très dure, il y a beaucoup de k et de g. En Belgique, c'est beaucoup plus doux (c'est là qu'intervient l'influence du français), il y a plus de ch (voilà pourquoi la pop flamande de l'autre jour ne m'a pas écorchée les oreilles). Donc pour un Hollandais, un Flamand parle néerlandais avec un accent français!
Quelques autres expressions belges : à tantôt (pour à tout à l'heure), tu me dis quoi (tu me tiens au courant ou même juste tu me diras), c'est fort long, la couque au chocolat (pain au chocolat), le GSM (téléphone portable).
J'essaie de faire un effort pour certaines choses (demander une couque par exemple) mais je n'arrive pas encore à dire septante de manière naturelle...ça me demande encore un petit temps de réflexion...

dimanche 18 novembre 2007

Concert


http://www.myspace.com/thenational
Lundi dernier, je suis allée voir un groupe de rock en concert avec AK** à l'AB*, The National. C'était très bien, la salle est vraiment agréable, pas trop grande, juste comme il faut. Et j'ai beaucoup aimé la première partie aussi, un Canadien charmant, qui joue du piano, de la guitare et de l'harmonica et chante aussi...Il s'appelle Hayden : http://www.myspace.com/hayden.

*Ancienne Belgique
**voir article J'ai testé pour vous...

Bruxelles by night


La place de Brouckère et la Grand Place

Rotterdam



mercredi 14 novembre 2007

J'ai testé pour vous...

Eurobike et la pop néerlandaise
et si si il y a un lien. Donc le concept eurobike (la marque déposée est de moi, pas encore déposée en fait), c'est une flotte de vélos mis à disposition des fonctionnaires de la Commission (et des stagiaires aussi) pour voguer d'un bâtiment à l'autre (c'est bon pour la santé et pour la couche d'ozone). Au départ je pensais, bon à quoi ça sert si on peut pas s'en servir pour rentrer chez soi mais finalement il y a des occasions où l'eurobike trouve son utilité. Lundi par exemple, déjeuner d'affaire avec ma troupe de profs de français (je dis ma troupe parce que c'est moi le chef;) enfin la coordinatrice) au Berlaymonster (Berlaymont, le plus gros bâtiment de la commission). Le temps était magnifique, pour une fois à Bruxelles, ça se fête, j'ai donc, sur les conseils de ma collègue suédoise Anna-Karin (je mentionne son nom car ça va être un personnage récurrent dans la suite de l'histoire), emprunté un eurobike et youhou c'est parti! Bon en fait c'était plutôt oulala ça monte que youhou, mais bon ce qu'il y a de bien avec les montées c'est qu'après il y a toujours une descente (un jour ou l'autre). Donc 15 minutes chrono arrivée au berlaymont (au lieu de 30 min en bus). Même pas essouflée (à peine).
Et rebelote ce midi. C'est là qu'intervient la pop néerlandaise (flamandepour être précise). Journée magnifique (encore, mais dis-donc il fait toujours beau à bruxelles!) AK et moi enfourchâmes donc nos bicyclettes européennes pour nous rendre à la fnac écouter le concert de Fixkes. Et là ce fut vraiment youhou!! mais dis-donc ça descend beaucoup et tout le temps, ça va être horrible le retour...Arrivées pile poil à temps pour écouter nos trois ptits flamands (des stars apparemment, vu le public venu en masse). Finalement la langue n'écorche pas tant les oreilles, ça se laisse plûtot bien écouter...http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=39419218 je vous laisse juger.
Le retour fut un peu difficile, je manque d'entraînement. Mais finalement moins pire que je n'aurais imaginé et ça fait du bien de prendre un peu l'air!

jeudi 8 novembre 2007

La physique des catastrophes

Je vais encore faire soupirer Anne et Aline en vous recommandant un autre excellent bouquin offert par ma meilleure fournisseuse (merci Julie!). La physique des catastrophes est le premier roman de Marisha Pessl, une Américaine. Je l'ai lu en français et félicite la traductrice (on ne félicite jamais assez les traducteurs) Laetitia Devaux, parce que je n'ai jamais eu l'impression de lire une traduction (et pourtant j'ai le regard acéré maintenant). La narratrice, Bleue, est une adolescente bringuebalée de ville en ville par son père, universitaire érudit et grand séducteur de Sauterelles. Lors de son année de terminale elle se lie avec un groupe de lycéens étranges qui se retrouvent régulièrement chez une prof fascinante et mystérieuse. Un épisode tragique est annoncé dès les premières pages mais ne se produit qu'au milieu du livre; dans la seconde partie Bleue mène l'enquête pour élucider le mystère. L'histoire me rappelle le Maître des illusions de Donna Tartt (également excellent): même constellation de personnages, événement tragique annoncé de même dès le début...Le genre de livre qui donne envie de lire vite s'en s'arrêter pour connaître le fin mot de l'histoire mais qu'on a aussi envie de savourer et de ne jamais finir tellement c'est bien écrit. Car comme l'annonce la 4ème de couverture, l'auteur est une "conteuse-née", qui écrit avec "verve et brio"...Bonne lecture!

dimanche 28 octobre 2007

Chagrin d'école

Ah un nouveau Pennac... l'idée me donne déjà envie de replonger dans les aventures farfelues de la tribu Malaussène. En attendant je découvre avec stupeur que mon cher auteur était un cancre. Comment s'est effectuée la métamorphose du cancre en professeur et en écrivain? C'est en partie le sujet du livre. Moi qui faisais partie des bons élèves, "élèves friandises" des professeurs, je n'ai jamais rien su de la douleur du cancre, dont a souffert l'auteur. Il a heureusement croisé des "bons maîtres" sur son chemin, les professeurs qui l'ont sauvé de sa cancrerie. Et lui ont donné à son tour l'envie d'enseigner.
Je ne prenais plus le temps de lire mais ce livre est de ceux qu'on ne lâche plus une fois commencé. Que je lis, comme le frère de l'auteur, dans ma chambre, allongée sur le côté, genoux repliés, ma main droite soutenant ma tête...C'est la lecture aussi qui a ouvert les voies de la connaissance au mauvais élève Pennacchioni.
Ce livre me donne des envies de lecture : Le livre de ma mère de Cohen, Ce que savait Maisie, d'Henri James, Selma Lagerlöf de Gösta Berling, Le petit chose d'Alphonse Daudet. Une petite liste de lecture piochée au hasard des citations. Jamais obscures, jamais réservées aux seuls initiés. Pennac cite clairement ses sources, ne se départit pas de ses qualités didactiques en prenant sa plume d'écrivain. Il donne envie d'écrire aussi et même (surtout?) d'enseigner. A moi qui pourtant, m'étais toujours dit que je ne serais jamais prof. En tout cas, pour ceux qui le sont devenus, voilà une lecture encourageante et optimiste, comme Entre les murs de Bégaudeau.

samedi 27 octobre 2007

BD





42 murs de Bruxelles sont couverts de dessins tirés de BD, je ne les ai pas encore tous découverts mais en voici quelques uns...

Atomium

Cette semaine, Titi et Lulu en visite ont pu tester en avant-première mes talents de guide touristique et nous avons également exploré des territoires inconnus : l'Atomium, un atome de fer agrandi des milliards de fois, créé pour l'expo universelle de 1958, et qui comme la Tour Eiffel, n'a pas été démonté pour cause de grande popularité. On peut visiter plusieurs des boules, dont la plus haute. L'une accueille une expo d'un designer belge, Willy Van der Meeren. Une autre est réservée aux groupes d'enfants qui peuvent dormir dans des ...boules!! Quels veinards, nous on est trop vieilles :(
Ensuite il y a le pavillon chinois mais il est en bord de grande route ce n'est pas très sympa pour les piétons...



dimanche 21 octobre 2007

Casa





A la demande de Sarah, les photos de la mia nuova casa...

Ostende





Suite du pèlerinage sur les bords de la mer du Nord, où Ana s'est retrouvée par surprise avec un escargot dans la bouche ...et oui ça fait bizarre mais avec une bonne sauce piquante ça passe quand même.

Pélerinage




Retour à Bruges sous un soleil radieux, dans mon auberge de jeunesse préférée...qui organise un concert des Hong-kong-dong, groupe rock-électro précédé d'un stand-up comédien flamand (c'est dur l'humour flamand et Ne me quitte pas en flamand ça ne sonne pas aussi bien qu'en français...)

mercredi 17 octobre 2007

Apparition

Deux câbles se balancent devant ma fenêtre, comme agités par le vent ou tentant de maîtriser un invisible cerf-volant. Soudain surgit, sur son trapèze accroché au ciel, le laveur de carreau, concentré et précis. La chorégraphie de l'acrobate-technicien de surfaces aériennes me laisse bouche bée. Il se balance de droite à gauche, repeint les vitres en dessinant courbes et arabesques. Le trapéziste salue d'un signe de tête, laisse une toile impeccable et disparaît sans les applaudissements du public, pourtant étonné et ravi.

mardi 16 octobre 2007

Unité




Les Belges ne sont pas prêts au divorce...

Agorafolly





Samedi j'ai encore arpenté la ville en suivant une chasse aux trésors artistiques...27 artistes issus de tous les États de l'UE exposent chacun une œuvre sur 27 places de Bruxelles. Une bonne occasion de découvrir les places en question, les innombrables terrasses, de visiter les églises rencontrées en chemin. L'expo s'appelle Agorafolly et fait partie d'une manifestation plus large, Europalia, qui célèbre les 50 ans de l'union.
La dernière photo c'est un tapis rouge-paillasson très instable quand on marche dessus...mais qui plait beaucoup aux enfants (aux grands aussi d'ailleurs).

Barbecue




Dimanche, nous avons profiter de l'été indo-bruxellois pour faire un petit barbec dans le jardin de quelques stagiaires (le gazon est faux mais les arbres sont vrais). Je ne me suis pas encore mise à la bière, je fais juste semblant pour la photo. Et n'allez pas croire qu'il n'y avait que mes colocs et moi à ce barbec, en fait il y avait plein d'autres gens mais personne d'aussi photogénique que nous :)