Ah un nouveau Pennac... l'idée me donne déjà envie de replonger dans les aventures farfelues de la tribu Malaussène. En attendant je découvre avec stupeur que mon cher auteur était un cancre. Comment s'est effectuée la métamorphose du cancre en professeur et en écrivain? C'est en partie le sujet du livre. Moi qui faisais partie des bons élèves, "élèves friandises" des professeurs, je n'ai jamais rien su de la douleur du cancre, dont a souffert l'auteur. Il a heureusement croisé des "bons maîtres" sur son chemin, les professeurs qui l'ont sauvé de sa cancrerie. Et lui ont donné à son tour l'envie d'enseigner.
Je ne prenais plus le temps de lire mais ce livre est de ceux qu'on ne lâche plus une fois commencé. Que je lis, comme le frère de l'auteur, dans ma chambre, allongée sur le côté, genoux repliés, ma main droite soutenant ma tête...C'est la lecture aussi qui a ouvert les voies de la connaissance au mauvais élève Pennacchioni.
Ce livre me donne des envies de lecture : Le livre de ma mère de Cohen, Ce que savait Maisie, d'Henri James, Selma Lagerlöf de Gösta Berling, Le petit chose d'Alphonse Daudet. Une petite liste de lecture piochée au hasard des citations. Jamais obscures, jamais réservées aux seuls initiés. Pennac cite clairement ses sources, ne se départit pas de ses qualités didactiques en prenant sa plume d'écrivain. Il donne envie d'écrire aussi et même (surtout?) d'enseigner. A moi qui pourtant, m'étais toujours dit que je ne serais jamais prof. En tout cas, pour ceux qui le sont devenus, voilà une lecture encourageante et optimiste, comme Entre les murs de Bégaudeau.
dimanche 28 octobre 2007
samedi 27 octobre 2007
BD
Atomium
Cette semaine, Titi et Lulu en visite ont pu tester en avant-première mes talents de guide touristique et nous avons également exploré des territoires inconnus : l'Atomium, un atome de fer agrandi des milliards de fois, créé pour l'expo universelle de 1958, et qui comme la Tour Eiffel, n'a pas été démonté pour cause de grande popularité. On peut visiter plusieurs des boules, dont la plus haute. L'une accueille une expo d'un designer belge, Willy Van der Meeren. Une autre est réservée aux groupes d'enfants qui peuvent dormir dans des ...boules!! Quels veinards, nous on est trop vieilles :(
Ensuite il y a le pavillon chinois mais il est en bord de grande route ce n'est pas très sympa pour les piétons...
Ensuite il y a le pavillon chinois mais il est en bord de grande route ce n'est pas très sympa pour les piétons...
dimanche 21 octobre 2007
Ostende
Pélerinage
mercredi 17 octobre 2007
Apparition
Deux câbles se balancent devant ma fenêtre, comme agités par le vent ou tentant de maîtriser un invisible cerf-volant. Soudain surgit, sur son trapèze accroché au ciel, le laveur de carreau, concentré et précis. La chorégraphie de l'acrobate-technicien de surfaces aériennes me laisse bouche bée. Il se balance de droite à gauche, repeint les vitres en dessinant courbes et arabesques. Le trapéziste salue d'un signe de tête, laisse une toile impeccable et disparaît sans les applaudissements du public, pourtant étonné et ravi.
mardi 16 octobre 2007
Agorafolly
Samedi j'ai encore arpenté la ville en suivant une chasse aux trésors artistiques...27 artistes issus de tous les États de l'UE exposent chacun une œuvre sur 27 places de Bruxelles. Une bonne occasion de découvrir les places en question, les innombrables terrasses, de visiter les églises rencontrées en chemin. L'expo s'appelle Agorafolly et fait partie d'une manifestation plus large, Europalia, qui célèbre les 50 ans de l'union.
La dernière photo c'est un tapis rouge-paillasson très instable quand on marche dessus...mais qui plait beaucoup aux enfants (aux grands aussi d'ailleurs).
Barbecue
Dimanche, nous avons profiter de l'été indo-bruxellois pour faire un petit barbec dans le jardin de quelques stagiaires (le gazon est faux mais les arbres sont vrais). Je ne me suis pas encore mise à la bière, je fais juste semblant pour la photo. Et n'allez pas croire qu'il n'y avait que mes colocs et moi à ce barbec, en fait il y avait plein d'autres gens mais personne d'aussi photogénique que nous :)
vendredi 12 octobre 2007
Fennec
Je suis en train de faire une traduction sur le fennec...je les trouve trop mignons avec leurs oreilles immenses. Mais les pauvres sont chassés et vendus comme animaux domestiques aux touristes...Ils sont sur la liste rouge de l'IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources) voilà, pour votre gouverne. Sur ce, je retourne à mes fennecs, mon chef vient de m'apporter trois nouvelles traductions et en plus j'ai accepté une trad de 4000 mots pour une agence de traduction donc je vais devoir travailler tout le week-end...
jeudi 11 octobre 2007
Les stagiaires de la DGT
Voilà l'équipe des stagiaires de la DGT : composé de paires de finlandaises, danoises, suédoises, d'un anglais, une allemande, une belge néerlandophone, une italienne, une espagnole, une portugaise, deux grecques et une petite française.
Le reste de la troupe est à Luxembourg, surtout pour toutes les langues des nouveaux membres et un peu pour les anciens aussi.
Le reste de la troupe est à Luxembourg, surtout pour toutes les langues des nouveaux membres et un peu pour les anciens aussi.
mercredi 10 octobre 2007
mardi 9 octobre 2007
Ana
photos deuxième essai
J'essaye d'ajouter deux photos de la fête de vendredi, où vous pourrez voir ma deuxième coloc Chiara, l'italienne (à la demande de Baptiste), c'est la brune aux cheveux longs. Les autres c'est tous des italiens sauf une grande allemande blonde perdue au fond et moi.
Bières
A la demande de Vincent, un petit article sur les bières. Ce n'est vraiment pas ma spécialité mais la guide nous en a parlé un peu au cours de la visite guidée. Ce dont je me souviens c'est qu'il ne faut pas confondre bière trappiste et bière d'abbaye. Les bières trappistes (il n'en reste apparemment que 7, dont 6 belges) sont encore brassées par les moines eux-mêmes selon les anciennes "recettes" dans les couvents (la Chimay par exemple). Le brassage des bières d'abbaye a été industrialisé, donc les "recettes" ont pu être changées et les moines ne contrôlent plus la fabrication (la Leffe, la Grimbergen).
Ensuite il y a différents processus de fermentation : fermentation basse et haute, dans les deux cas on ajoute une levure au moût, la fermentation basse donne une bière moins alcoolisée. Il y a enfin la fermentation spontanée, qui ne nécessite pas d'adjonction de levure, le moût est exposé à l'air libre et ensemencé par des levures sauvages. Grâce à cette fermentation on obtient des lambics (typiques de la vallée de la Senne, autour de Bruxelles). Il y a des lambics jeunes et des lambics vieux, apparemment ils ne sont pas conditionnés en bouteilles, on ne les trouve que dans certains cafés. La gueuze est produite à partir de lambics jeunes et vieux. Le faro est un lambic adouci au sucre candi (j'ai déjà goûté et pour moi c'est bien meilleur que la bière "normale"!) Et enfin il y a la kriek (à la cerise) et autres lambics fruités, ça aussi ça passe mieux!
Notre guide nous a également recommandé de visiter une brasserie de fermentation spontanée, donc Vincent j'attends ta visite pour cela (ou celle de tout autre amateur de bière).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lambic
c'est le lien de l'article wikipedia dont je me suis servie pour trouver la terminologie française (les explications de la guide étaient en anglais).
Normalement il va y avoir un sous-comité "beer & wine tasting" au sein des stagiaires, promis je vais goûter!
Ensuite il y a différents processus de fermentation : fermentation basse et haute, dans les deux cas on ajoute une levure au moût, la fermentation basse donne une bière moins alcoolisée. Il y a enfin la fermentation spontanée, qui ne nécessite pas d'adjonction de levure, le moût est exposé à l'air libre et ensemencé par des levures sauvages. Grâce à cette fermentation on obtient des lambics (typiques de la vallée de la Senne, autour de Bruxelles). Il y a des lambics jeunes et des lambics vieux, apparemment ils ne sont pas conditionnés en bouteilles, on ne les trouve que dans certains cafés. La gueuze est produite à partir de lambics jeunes et vieux. Le faro est un lambic adouci au sucre candi (j'ai déjà goûté et pour moi c'est bien meilleur que la bière "normale"!) Et enfin il y a la kriek (à la cerise) et autres lambics fruités, ça aussi ça passe mieux!
Notre guide nous a également recommandé de visiter une brasserie de fermentation spontanée, donc Vincent j'attends ta visite pour cela (ou celle de tout autre amateur de bière).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lambic
c'est le lien de l'article wikipedia dont je me suis servie pour trouver la terminologie française (les explications de la guide étaient en anglais).
Normalement il va y avoir un sous-comité "beer & wine tasting" au sein des stagiaires, promis je vais goûter!
lundi 8 octobre 2007
photos
http://www.facebook.com/album.php?aid=25543&l=481ea&id=731086214
les photos sont là comme je ne suis pas douée et que je ne sais pas comment faire pour les mettre directement sur le blog. Matthieu, Pierre, Vincent ou toute autre bonne âme douée du minimum de compétences informatiques dont je suis et reste malheureusement et malgré tous mes efforts démunie, je suis avide de tous vos conseils!
les photos sont là comme je ne suis pas douée et que je ne sais pas comment faire pour les mettre directement sur le blog. Matthieu, Pierre, Vincent ou toute autre bonne âme douée du minimum de compétences informatiques dont je suis et reste malheureusement et malgré tous mes efforts démunie, je suis avide de tous vos conseils!
langues
Ici le multilinguisme est de mise. Tout commence dans le train, le Thalys précisément. Les annonces sont en anglais, en allemand, en français et en néerlandais. Au début on se dit bien, bien. Mais en seulement une heure vingt de voyage, quatre annonces dans quatre langues ça fait beaucoup, une pour vous souhaiter la bienvenue à bord, une pour vous annoncer que vous pourrez avoir la joie de bénéficier d'un service de restauration, la troisième pour vous apprendre que celui-ci va bientôt fermer et la dernière pour vous dire qu'on arrive. Avec tout ça dur dur de se concentrer sur son livre.
A Bruxelles les gens sont censés parler français et néerlandais. Mais apparemment ce sont surtout les néerlandophones qui sont bilingues, et pas trop les francophones...
Dans les institutions bien sûr, on entend toutes les langues européennes, l'anglais et le français en tête.
Et au sein de la communauté des stagiaires (en anglais aussi un stagiaire s'appelle a stagiaire :)) on parle beaucoup anglais of course. Mais beaucoup parlent français, beaucoup parlent 4 ou 5 langues et ne sont pas du tout traducteurs. Juste un peu complexants. Une espagnole que j'ai rencontrée hier parle un français parfait car elle a fait toute sa scolarité au lycée français de Madrid, italien après une année Erasmus à Florence et anglais, comme tout le monde. C'est un exemple parmi d'autres. Le bon point c'est que je suis quand même obligée de pratiquer l'anglais même si tout le monde est tellement content de pouvoir parler français avec moi...
Mes colocataires sont italienne et croate et parlent italien entre elles. J'ai commencé à leur parler en anglais. Puis avec Anna, la croate, nous nous sommes trouvées une autre langue commune, l'allemand (elle a passé un an en Erasmus à Berlin et a fait ses études à Trieste). Donc on parle allemand quand on est toutes les deux. J'ai dit à Chiara, l'italienne de me parler en italien et je lui réponds en français. Bref une petite gymnastique cérébrale.
Au cinéma, lorsque le film est en VO, comme mon film italien, il y a les sous-titres en français et en néerlandais. J'essayais de suivre péniblement l'italien mais ce n'était pas facile du tout, tout en faisant abstraction du néerlandais...
Et pendant ce temps j'avance très lentement dans la lecture d'un livre en allemand écrit par un Suisse et dont l'action se situe au Portugal...Train de nuit pour Lisbonne de Pascal Mercier, je vous le conseille, il a été traduit en français.
A Bruxelles les gens sont censés parler français et néerlandais. Mais apparemment ce sont surtout les néerlandophones qui sont bilingues, et pas trop les francophones...
Dans les institutions bien sûr, on entend toutes les langues européennes, l'anglais et le français en tête.
Et au sein de la communauté des stagiaires (en anglais aussi un stagiaire s'appelle a stagiaire :)) on parle beaucoup anglais of course. Mais beaucoup parlent français, beaucoup parlent 4 ou 5 langues et ne sont pas du tout traducteurs. Juste un peu complexants. Une espagnole que j'ai rencontrée hier parle un français parfait car elle a fait toute sa scolarité au lycée français de Madrid, italien après une année Erasmus à Florence et anglais, comme tout le monde. C'est un exemple parmi d'autres. Le bon point c'est que je suis quand même obligée de pratiquer l'anglais même si tout le monde est tellement content de pouvoir parler français avec moi...
Mes colocataires sont italienne et croate et parlent italien entre elles. J'ai commencé à leur parler en anglais. Puis avec Anna, la croate, nous nous sommes trouvées une autre langue commune, l'allemand (elle a passé un an en Erasmus à Berlin et a fait ses études à Trieste). Donc on parle allemand quand on est toutes les deux. J'ai dit à Chiara, l'italienne de me parler en italien et je lui réponds en français. Bref une petite gymnastique cérébrale.
Au cinéma, lorsque le film est en VO, comme mon film italien, il y a les sous-titres en français et en néerlandais. J'essayais de suivre péniblement l'italien mais ce n'était pas facile du tout, tout en faisant abstraction du néerlandais...
Et pendant ce temps j'avance très lentement dans la lecture d'un livre en allemand écrit par un Suisse et dont l'action se situe au Portugal...Train de nuit pour Lisbonne de Pascal Mercier, je vous le conseille, il a été traduit en français.
Sous le soleil de Bruxelles
Incroyable mais vrai un premier week-end sous le soleil...
Vendredi soir Welcome party au milieu des bois, j'ai pu découvrir que mes colocs sont de joyeuses drilles.
Le samedi a donc commencé assez tard et malgré toutes mes bonnes résolutions de faire multiples emplettes, j'ai cédé aux rayons du soleil et me suis mise en quête d'une terrasse. Mais la place était prise, je me suis donc résolue à errer dans le centre de Bruxelles. Passage obligé par la Grand place, où avait lieu une exposition...d'épouvantails. Les Belges ont un sens de l'humour et de la poésie très développé. J'avais malheureusement oublié l'appareil photo. On votait donc pour le plus bel épouvantail, en versant deux euros à des associations caritatives. Pas loin un petit vieux guitariste rocker, micro à l'oreille, fidèle au poste samedi et dimanche. Place du grand sablon, les antiquaires, souvent en couple, n'ont pas trop l'air de s'amuser.
Avenue de la toison d'or, je cède enfin aux effluves tentateurs de la gaufre de Liège, à ne pas confondre avec la gaufre de Bruxelles. Bizarrement c'est la liégeoise qui se vend ici à tous les coins de rue, dommage c'est la plus calorique! Mais délicieuse je confirme. je m'assied pour déguster près d'une étrange structure faite en morceaux de bois, qui ressemblent à des allumettes géantes. Le tout a une allure d'arbre. Bon je prends une photo bientôt. Et pendant que je lis le journal tranquille en me chauffant le dos au soleil, un type arrive avec son escabeau et vient se mettre dans mon soleil. Il s'en excuse d'ailleurs. Et se met à crier dans un mégaphone (ça s'appelle comme ça?) sur un couple visiblement déguisé en beaufs, beauf canari pour elle, beauf à carreaux pour lui, qui vident leurs encombrants sur la voie publique. Malheur! ça ne se passe pas comme ça ici. Bruxelles propreté est là pour réprimander les délinquants...ce que je prenais pour du théâtre de rue n'est qu'une incitation à garder la ville propre, comme je le disais les Belges sont de joyeux lurons mais ils prennent l'écologie au sérieux. D'ailleurs nous avons eu une conférence très intéressante sur l'investissement écologique de la commission. Et les petits gestes qui font la différence : par exemple apporter sa propre tasse à la cafet pour prendre un thé ou un café (j'avais effectivement remarqué que cela se faisait lors de mon précédent séjour, je vais me hâter de suivre l'exemple), bien sûr éteindre lumières et ordinateurs en partant, imprimer recto verso ( et oh joie je découvre ce matin une super imprimante qui le fait directement!), venir à vélo ou en transport en commun, ou encore à pied (pour les chanceux dont je fais partie). Après ce petit intermède écolo je décide de gagner mon parc préféré en passant par le quartier de la porte Namur (la goutte d'or belge), je marche, marche, marche, longtemps sans carte et avec un sens de l'orientation des plus déficients mais je finis par retrouver ce petit parc idyllique, j'ai juste le temps d'en faire le tour avant la fermeture. Je finis la journée par un très bon film en italien Mio fratello è figlio unico.
Le lendemain j'ai encore beaucoup marché, avec ma coloc et ensuite pour la visite guidée de Bruxelles (j'ai plein d'anecdotes maintenant pour quand vous viendrez en visite).
J'arrête là mon premier message sinon personne ne voudra plus me lire.
Vendredi soir Welcome party au milieu des bois, j'ai pu découvrir que mes colocs sont de joyeuses drilles.
Le samedi a donc commencé assez tard et malgré toutes mes bonnes résolutions de faire multiples emplettes, j'ai cédé aux rayons du soleil et me suis mise en quête d'une terrasse. Mais la place était prise, je me suis donc résolue à errer dans le centre de Bruxelles. Passage obligé par la Grand place, où avait lieu une exposition...d'épouvantails. Les Belges ont un sens de l'humour et de la poésie très développé. J'avais malheureusement oublié l'appareil photo. On votait donc pour le plus bel épouvantail, en versant deux euros à des associations caritatives. Pas loin un petit vieux guitariste rocker, micro à l'oreille, fidèle au poste samedi et dimanche. Place du grand sablon, les antiquaires, souvent en couple, n'ont pas trop l'air de s'amuser.
Avenue de la toison d'or, je cède enfin aux effluves tentateurs de la gaufre de Liège, à ne pas confondre avec la gaufre de Bruxelles. Bizarrement c'est la liégeoise qui se vend ici à tous les coins de rue, dommage c'est la plus calorique! Mais délicieuse je confirme. je m'assied pour déguster près d'une étrange structure faite en morceaux de bois, qui ressemblent à des allumettes géantes. Le tout a une allure d'arbre. Bon je prends une photo bientôt. Et pendant que je lis le journal tranquille en me chauffant le dos au soleil, un type arrive avec son escabeau et vient se mettre dans mon soleil. Il s'en excuse d'ailleurs. Et se met à crier dans un mégaphone (ça s'appelle comme ça?) sur un couple visiblement déguisé en beaufs, beauf canari pour elle, beauf à carreaux pour lui, qui vident leurs encombrants sur la voie publique. Malheur! ça ne se passe pas comme ça ici. Bruxelles propreté est là pour réprimander les délinquants...ce que je prenais pour du théâtre de rue n'est qu'une incitation à garder la ville propre, comme je le disais les Belges sont de joyeux lurons mais ils prennent l'écologie au sérieux. D'ailleurs nous avons eu une conférence très intéressante sur l'investissement écologique de la commission. Et les petits gestes qui font la différence : par exemple apporter sa propre tasse à la cafet pour prendre un thé ou un café (j'avais effectivement remarqué que cela se faisait lors de mon précédent séjour, je vais me hâter de suivre l'exemple), bien sûr éteindre lumières et ordinateurs en partant, imprimer recto verso ( et oh joie je découvre ce matin une super imprimante qui le fait directement!), venir à vélo ou en transport en commun, ou encore à pied (pour les chanceux dont je fais partie). Après ce petit intermède écolo je décide de gagner mon parc préféré en passant par le quartier de la porte Namur (la goutte d'or belge), je marche, marche, marche, longtemps sans carte et avec un sens de l'orientation des plus déficients mais je finis par retrouver ce petit parc idyllique, j'ai juste le temps d'en faire le tour avant la fermeture. Je finis la journée par un très bon film en italien Mio fratello è figlio unico.
Le lendemain j'ai encore beaucoup marché, avec ma coloc et ensuite pour la visite guidée de Bruxelles (j'ai plein d'anecdotes maintenant pour quand vous viendrez en visite).
J'arrête là mon premier message sinon personne ne voudra plus me lire.
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